Dernière étape du savon à Kabadio : emballer, empaqueter, et mettre dans les bagages.
Nous avons repris quelques malles de l'aller pour transporter du savon au retour.
Ne vous inquiétez pas : nous avions entre-temps acheté d'autres malles pour stocker toutes les revues à l'école.

Tous ensemble !

Un packaging efficace

Et ensuite tout ça est passé à l'aéroport, et a été ramené et France, et préparé pour la vente !
Achetez tous votre savon de Kabadio !

Pour en savoir plus : http://iefr.ath.cx/index.php

Après la réaction, le savon encore liquide est versé dans des moules, où il sèche. Les barres de savons démoulées sont ensuite découpées... Dans la chambre de Badou...

Les Sam-sams sont venues à Bindoula fabriquer du savon pour que nous puissions en ramener en France et le vendre, et gagner de l'argent qui servira à les aider...

La fabrication du savon commence par le mélange de soude et d'huile de palme.
Elles le font dans des grandes marmittes, puis elles mélangent.

La réaction qui se produit est mauvaise pour la santé, les Sam-sams ont donc des masques et des gants pour se protéger. Mais le matériel est quand même insuffisant...

Etape finale : emmener les tissus chez un couturier pour la fabrication sur-mesure de magnifiques vêtements !

Les tissus sont dépliés, et mis à sécher au soleil !

Voilà nos oeuvres d'art !

Les tissus préparés, avec des tampons de cire ou des noeuds, sont plongés dans des marmittes d'eau chaude avec du colorant, du fixateur et un peu de soude.
Badou et les Sam-sam réalisaient l'opération...

Le batik est une teinture sur tissu. Le projet de batik pour Kabadio a été en partie financé par le Club Afrique du lycée, et réalisé par IEFR.

Nous avions fait importer des tissus blancs de Gambie.

Kakouma nous a sculpté de magnifiques tampons pour décorer nos tissus : un poisson, un baobab et une forme géométrique à signification indéterminée.
Tout d'abord, on applique des tampons de cire. On peut aussi donner libre cours à son inspiration et dessiner...

Le jeudi 5 avril, nous nous sommes réunis avec les responsables de l’école pour faire le bilan du projet.

Le classement des revues est apparu comme satisfaisant. L’idée de bibliothèque est un réel élément pédagogique qui permettra aux enfants d’être autonomes, de choisir leur revue, de faire attention au sujet, au niveau de lecture. Les professeurs ont trouvé le projet utile, car la lecture est le début, le fondement de l’apprentissage, « la clef de voûte du savoir » comme l’a dit Mr Diédhiou. Il permettra aux élèves d’apprendre et aux professeurs de préparer et de compléter des cours.
Les projets avec l’école sont aussi des projets pour tout le village, dont tout le monde est satisfait.

Nous avons remercié les enseignants d’être restés pendant les vacances et pendant des jours de grève, et les avons félicité de leur réelle motivation pour aider les élèves. Nous sommes repartis sereins sur la future utilisation de la revue-thèque, nos doutes initiaux se sont transformés en confiance. Le projet va marcher, les élèves comme les professeurs sont motivés.

Le jeudi 5 avril, les professeurs étaient en grève ; mais heureusement, ils ont accepté de venir à l’école pour notre projet commun. Nous avons travaillé par groupes, chacun s’occupant d’un groupe avec un enfant de chaque niveau.

Les enfants sont allés choisir des revues, et nous leur avons montré comment choisir plus facilement en fonction du niveau et du thème, comment chercher dans le sommaire, et nous avons lu avec eux.

Le choix est difficile !

Les plus jeunes s'interessent beaucoup,
mais ne savent pas encore lire ni parler le français...

Le moment tant attendu était arrivé : l'arrivée à l'école avec les revues, le 10 avril !

Notre première intervention dans les classes a eu lieu le mardi 10 avril. Nous nous sommes divisés en deux groupes, l’un avec Robin, Thomas, Constance et Gwendoline ; l’autre avec Benjamin, Manon, Justine, Kévin et Eve. Nous avons commencé par présenter les revues aux classes de CM.
Il s’agissait d’expliquer ce qu’était une revue, comment nous les avions cotées, pourquoi et comment en prendre soin, et en quoi consiste le système de prêt.

Un professeur pas trop dépaysé ?

     Le lendemain, nous les avons présentées aux plus jeunes, en demi-groupe ou en un seul groupe. Pour les CI et les CP, ce n’était pas facile, car ils ne parlent pas encore français. Le maître devait donc traduire nos phrases en mandingue, la langue maternelle majoritaire à Kabadio.

A chaque fois, nous prenions un moment pour faire circuler les revues de niveau adapté dans les classes, et pour aller voir chaque élève. Ainsi, nous avons pu répondre aux questions de chacun, et donner des explications complémentaires sur le sommaire, les bandes dessinées…